A Mario

Rien ne va très bien, Madame La Marquise, la Grande Bibliothèque de l’Olympique de Marseille est morte (Que le Stade Vélodrome soit rebaptisé du nom de ce grand hOMme qu’était Monsieur Mario Zatelli) et le jeu des Marseillais est… Quel jeu ? Il n’y a plus rien dans la machine, elle est GRIPPEE et encore ça serait une trop bonne excuse…

Maintenant que celui qui aura été le buteur et le sauveur de l’OM ne sera plus là pour le sauver, qui donnera une âme à la belle Marseille ?

Le beau Mario, pardonne leur, ils n’ont pas compris, ils ne savent pas que ce n’est pas qu’en enfilant leur beau maillot blanc floqué d’un sponsor qui rend quand même hommage à la devise de Marseille, qui est, pour ceux qui n’ont suivi l’OM que depuis le fabuleux tandem Bakayoko- Diawara, Droit Au But et non Droit vers le Vieux Port… que la magie vient ou sinon, je serai les mains qui jouent tard le soir avec les seins d’Adriana (la femme d’un mec que même, o­n serait content qu’il vienne tellement, dans l’OM c’est la noire misère…)

Pardonne leur parce qu’ils voient que marquer OM dans une carte d’identité de footballeur, ca fait bien. o­n peut se négocier une bonne porte de sortie ailleurs dans un obscur club anglais qui multipliera le salaire par 4, 5 ou peut-être cent.

Mario (tu permets que je t’appelle Mario ?) Si tu savais comment o­n a mal au cœur, parce que cet OM là, n’a même pas l’excuse du manque de talent. Combien de joueurs de devoir as tu eu sous tes ordres et tu les as emmenés là haut un doublé -le premier- par-ci, un championnat par-là, une coupe ici et l’affaire est jouée. Tu le sais très bien que ça fait 10ans que TON olympique n’a rien gagné et c’est parti pour encore un an, que même o­n a peur de jouer contre le PSG en coupe de France… PSG, un club qui à l’époque où tu empilais les buts comme d’autres des passes ratées n’existait même pas.

Samedi, j’ai pensé à toi, après la glorieuse, magnifique, exceptionnelle (pratiquons l’ironie, il nous reste plus que ça, Mario) défaite contre Auxerre. Ils ne se sont même pas battus pour toi (déjà qu’ils ne le font même pas pour leur argent…), tu aurais tellement mérité une victoire pour tout ce que tu as représenté. Sais-tu Mario que ce sont tes chroniques dans feu Le Méridional que je lisais à l’époque où Kenneth Brylle ou Laurie Cunnigham mouillait le maillot (pour rien, hélas) qui m’ont, entre autres, donné envie d’écrire. Et j’ai su après que tu étais un monument de Marseille. Pas de l’OM, non, de Marseille.

En ces temps où o­n embrasse l’écusson du maillot après un but, pour mieux se torcher avec, en ces temps où l’on parle de supplément d’âme, toi Mario, tu t’en vas, nous laissant seul en se demandant : Qui pourrait sauver l’OM ? Vite Jean-Pierre, vite Basile, l’OM a besoin de vous !

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